jeudi 13 octobre 2011

Tansu Ciller une criminelle turque.

Ce nom ne vous dit peut être rien mais en Turquie il est synonyme de corruption, de crimes et d’atteintes aux droits de l’homme. Son nom, ainsi que celui de son époux, apparaissent dans plusieurs affaires de corruption. Elle a en effet fait l'objet d'enquêtes après 1997, bien qu'elle ait échappé à toute condamnation, grâce à son immunité parlementaire et au soutien apporté par certains députés et des partis politiques impliqués dans ces scandales.
Sous sa gouvernance, les Turcs ont poussé à l’émergence d’un groupuscule islamiste turc : le hezbollah turc. Les combattants du Hezbollah ont été formés dans les casernes et les camps d'entraînement des forces spéciales de la police avec les encouragements de  Tansu Ciller et du chef d'Etat-major, Dogan Güres, assassinant, de 1993 à 1999, plus de 500 militants et intellectuels kurdes.

Toutefois et dans la mesure où il est impossible en Turquie de critiquer l’Etat ou d’exprimer tout opinion contraire (exemple reconnaître le génocide des Arméniens), il paraît peut probable que soit jugé un jour un haut responsable malgré la gravité des crimes. En effet, la Turquie est régulièrement condamnée par la justice européenne mais aucune enquête indépendante n’a pu être menée sur ces crimes passibles de la Cour Pénale Internationale.

Le sujet est d’autant plus sensible en Turquie que la plupart du temps les crimes les plus atroces sont commis envers les Kurdes et la question Kurde demeure un sujet extrêmement tabou en Turquie.

Le code pénal turc punit lourdement toute personne qui prend position en faveur des Kurdes sous le prétexte de vouloir soit porter atteinte à l’unité du pays soit de soutien au terrorisme.  En effet, comme dans de nombreux pays non démocratique, l’opposition aux dogmes de la nation est systématiquement représenté comme un soutien au terrorisme ce qui rend très difficile les contestations.

La Turquie est régulièrement épinglée par les ONG en tant pays prédateur tant pour la liberté de la presse que pour toutes les minorités. Elle est à ce jour la plus grande prison du monde pour les journalistes.


Baran Kanî

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