dimanche 30 octobre 2011

Les fascistes turcs sévissent en Europe

La jeunesse kurde est intervenue dimanche 30 octobre pour disperser une manifestation anti-kurde sur la place de Bastille, symbole de la révolution française. Des heurts on eu lieu également à Den Haag, Munich, Bielefeld et à Vienne, lors des manifestations organisées par des nationalistes turcs, proches du gouvernent Ankara.

A Paris, la prise de la Bastille !
Quelques 150 nationalistes se sont rassemblés sur les marches et le parvis de l'Opéra Bastille, agitant des drapeaux turcs et criant des slogans anti-PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan qui lutte contre la répression d’Ankara depuis 30 ans.

Un groupe de jeunes kurdes, brandissant des drapeaux du PKK, sont intervenus pour disperser cette manifestation « raciste », organisé sur le lieu de la révolution française.
La police est aussi intervenue pour mettre fin à des heurts entre deux groupes, faisant usage de gaz lacrymogènes.

A Den Haag, douze blessés et huit arrestations
Une autre manifestation antikurde a eu lieu à Den Haag, aux Pays-Bas, sur la place de Malieveld. Des heurs violents ont éclaté entre les jeunes kurdes et les nationalistes turcs aux alentours de la place.
Au moins 12 nationalistes ont été blessés dans des heurts et huit kurdes ont été arrêtés par la police, a-t-on appris de sources kurdes. La police a pris d’importants mesures autour du centre culturel kurde à Den Haag pour le protéger contre d’éventuels attaques racistes.
Le 23 octobre, une association kurde à Amsterdam avait été attaquée par des nationalistes, au moment où l’association tenait son 30e congrès. Plusieurs personnes avaient été blessées, dont des femmes.

A Munich, les kurdes et anti-fascistes attaqués
A Munich, la troisième ville d'Allemagne, quelques 150 kurdes et anti-fascistes allemands se sont réunis dans le centre ville pour protester contre les opérations militaires et policières turques. Les manifestants ont été attaqués par des centaines de turcs et la police a arrêté au moins trois personnes.

A Bielefeld, l’association kurde attaquée
A Bielefeld, en Allemagne, quelque mille nationalistes ont marché dans le centre ville, criant des slogans anti-kurdes. Les jeunes kurdes ont riposté à la tentative d’attaque contre leur association par des nationalistes. Des heurts ont eu lieu aux alentour de l’association.

A Vienne, les nationalistes ont pris la fuite
A Vienne, la capitale de l'Autriche, un groupe nationaliste a attaqué le dimanche après-midi l’association kurde, ce qui a mobilisé la communauté kurde à prendre des mesures autour de l’association. MLKP et Partizan, deux mouvements de gauche turque, et Rote Antifa Viyana, un groupe anti-fasciste, ont soutenu les kurdes pour faire face aux attaques des nationalistes qui ont du prendre la fuite.
Après chaque affrontement entre le PKK et les forces de l’ordre, les autorités turques encouragent les nationalités pour intimider les kurdes qui descendent dans la rue pour réclamer leurs droits légitimes. Le gouvernement turc pointe systématiquement du doigt la diaspora kurde, en l’accusant de soutenir le terrorisme. Les pays européens n’hésitent pas aussi à encourager la politique répressive d’Ankara, alors que des milliers de personnes, dont des élus, journalistes et défenseurs des droits de l’homme ont été arrêtés ces derniers mois en Turquie

http://www.actukurde.fr/

jeudi 13 octobre 2011

Tansu Ciller une criminelle turque.

Ce nom ne vous dit peut être rien mais en Turquie il est synonyme de corruption, de crimes et d’atteintes aux droits de l’homme. Son nom, ainsi que celui de son époux, apparaissent dans plusieurs affaires de corruption. Elle a en effet fait l'objet d'enquêtes après 1997, bien qu'elle ait échappé à toute condamnation, grâce à son immunité parlementaire et au soutien apporté par certains députés et des partis politiques impliqués dans ces scandales.
Sous sa gouvernance, les Turcs ont poussé à l’émergence d’un groupuscule islamiste turc : le hezbollah turc. Les combattants du Hezbollah ont été formés dans les casernes et les camps d'entraînement des forces spéciales de la police avec les encouragements de  Tansu Ciller et du chef d'Etat-major, Dogan Güres, assassinant, de 1993 à 1999, plus de 500 militants et intellectuels kurdes.

Toutefois et dans la mesure où il est impossible en Turquie de critiquer l’Etat ou d’exprimer tout opinion contraire (exemple reconnaître le génocide des Arméniens), il paraît peut probable que soit jugé un jour un haut responsable malgré la gravité des crimes. En effet, la Turquie est régulièrement condamnée par la justice européenne mais aucune enquête indépendante n’a pu être menée sur ces crimes passibles de la Cour Pénale Internationale.

Le sujet est d’autant plus sensible en Turquie que la plupart du temps les crimes les plus atroces sont commis envers les Kurdes et la question Kurde demeure un sujet extrêmement tabou en Turquie.

Le code pénal turc punit lourdement toute personne qui prend position en faveur des Kurdes sous le prétexte de vouloir soit porter atteinte à l’unité du pays soit de soutien au terrorisme.  En effet, comme dans de nombreux pays non démocratique, l’opposition aux dogmes de la nation est systématiquement représenté comme un soutien au terrorisme ce qui rend très difficile les contestations.

La Turquie est régulièrement épinglée par les ONG en tant pays prédateur tant pour la liberté de la presse que pour toutes les minorités. Elle est à ce jour la plus grande prison du monde pour les journalistes.


Baran Kanî

mercredi 12 octobre 2011

La Turquie persécute les Kurdes même en France.

Le mardi 11 octobre 2011 à la demande expresse de la Turquie auprès de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), 7 personnes ont été arrêtés et placées en garde à vue à Bordeaux en France.

Ces personnes sont toutes des Kurdes à qui on reproche leur sympathie envers la cause de leur peuple persécuté en Turquie, en Iran et en Syrie.

Ainsi, la France de Sarkozy affirme sa «détermination totale» et «indéfectible» aux côtés de la Turquie pour lutter contre les Kurdes. Claude Guéant cité notamment dans les affaires de mallettes de billets illégalement perçues et amis de sulfureux d’hommes de l’ombre qui sont tous derrière les barreaux à signé à la demande de Sarkozy un accord de lutte contre les Kurdes et en particulier le PKK.

En Turquie, Le parti pour la paix et la démocratie (BDP) qui a connu un succès sans précédent lors des dernières élections avec plus de 30 candidats élus malgré les arrestations, les intimidations et les fraudes a dénoncé l'arrestation de 7748 de ses membres depuis avril 2009, dont 4148 au cours des six derniers mois dont 3 895 ont été écroués. Plus de la moitié des arrestations a été effectué au cours des six derniers mois, selon le bilan fourni le 6 octobre par la co-vice-présidente du BDP, Meral Danis Bestas.

La Turquie dans sa guerre contre les Kurdes a provoqué la mort de plus de 50 000 personnes principalement des Kurdes depuis le début des années 80. Cette ''sale guerre'' a entraîné le déplacement de plus de 4 millions de personnes ou la destruction de plus de 4000 villes ou villages du Kurdistan.

La Turquie est régulièrement épinglée par les ONG en tant pays prédateur tant pour la liberté de la presse que pour toutes sortes de minorités. Elle est à ce jour la plus grande prison du monde pour les journalistes.

Baran Kanî

mardi 11 octobre 2011

Les Kurdes persécutés en France

La police française a perquisitionné mardi à Bordeaux les locaux de l'association franco-kurde  et plusieurs maisons, arrêtant au moins quatre personnes. Cette opération fait suite à l'accord anti-kurde signé le 7 octobre entre Paris et Ankara. 

Les maisons appartenant aux refugiés kurdes ont été saccagées par la police  anti-terroriste lors des perquisitions, a-t-on appris de sources kurdes. Medeni Gokalp a été battu devant les yeux de ses enfants avant d'être arrêté, selon les mêmes sources. 

La police a également arrêté le président de l'association kurde, Halit Secen,  ainsi que Moustafa Dalkilic, un autre refugié.  

Le 8 octobre, des milliers de kurdes ont descendu dans les rues de Paris pour dénoncer la « complicité » de la France avec la politique répressive du gouvernement turc.  

La dernière opération fait suite à l'accord anti-kurde signé avec Ankara lors de la visite du ministre de l'Intérieur Claude Guéant. L'accord prévoit l'engagement des deux pays dans une "coopération opérationnelle de lutte contre le terrorisme", avait indiqué M. Guéant. Il devrait permettre aux forces de sécurité turques et françaises de mener une lutte commune sur le terrain, avait ajouté le ministre français.

Au moment où la France affirmait sa « détermination totale » et « indéfectible » aux côtés de la Turquie contre le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), selon Guéant, la police turque traquait et enfermait les membres du principal parti kurde BDP. Plus de 4200 membres actifs, dont des maires, ont été arrêtés en Turquie au cours des six derniers mois et environs 1600 d'entre eux ont été écroués. 

Les kurdes qui ne sont pas surpris par les arrestations à Bordeaux attendaient surement des nouvelles opérations sur le sol français après le retour de Guéant. 

Selon un décompte du blog Maxime Azadi, au moins 46 kurdes ont été arrêtés en France depuis dépit début de l'année 2011 pour des motifs politiques, contre 51 arrestations durant toute l'année de 2010. Ces chiffres portent à 180 le nombre d'arrestations depuis 2006. Aujourd'hui, seulement huit d'entre eux sont toujours en détention.

Le tribunal correctionnel de Paris devrait se prononcer le 2 novembre sur le sort de 18 politiciens et le centre culturel kurde à Paris poursuivis pour avoir financé le PKK, dans le cadre d'une enquête ouverte en 2006.



Source Maxime Azadi

lundi 10 octobre 2011

SYRIE: TIRS MEURTRIERS LORS DES FUNÉRAILLES DE L'OPPOSANT KURDE MECHAAL TAMO


Huit autres personnes ont péri dans la répression menée par les troupes du régime ailleurs en Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, dans un communiqué.

Les funérailles de Mechaal Tamo à Qamichli (nord-est) se sont transformées "en une manifestation de 50.000 personnes appelant à la chute du régime" du président Bachar al-Assad, a précisé l'OSDH.

Les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur la foule, faisant deux morts et plusieurs blessés, a ajouté l'OSDH qui a accusé, de même que d'autres groupes de militants, le régime de l'assassinat de cet important opposant kurde.
Mechaal Tamo, 53 ans, qui avait rejoint le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a été tué vendredi par des inconnus à bord d'un véhicule alors qu'il se trouvait devant le domicile d'un ami à Qamichli, selon des militants.

Son fils Marcel, grièvement blessé dans cette attaque, a été hospitalisé, selon l'OSDH, qui a précisé qu'une militante kurde du Courant du Futur, le parti de M. Tamo, avait également été touchée.
L'agence officielle syrienne Sana a affirmé pour sa part que le responsable kurde avait été tué par des "hommes armés à bord d'une voiture noire".

Fondateur du Courant du Futur, un parti kurde libéral, Mechaal Tamo avait récemment été libéré après trois ans et demi de prison. Il avait rejeté une proposition de dialogue présentée aux partis kurdes par les autorités.

Les Comités de coordination locaux, qui chapeautent les manifestants, ont accusé "le régime de procéder aux liquidations physiques pour contrer la révolution, profitant du laxisme de la communauté internationale qui tarde à prendre les mesures (adéquates) face aux crimes contre le peuple syrien".

Plusieurs ambassades syriennes en Europe ont été envahies par des manifestants hostiles au régime de Bachar el-Assad.

A Berlin, une trentaine de manifestants ont pénétré dans l'ambassade dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé la police allemande. Le groupe a franchi la clôture d'enceinte pour s'introduire dans le bâtiment et est tombé nez à nez avec l'ambassadeur, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.

A Genève, cinq manifestants kurdes d'origine syrienne ont été interpellés après s'être introduits dans les locaux de la Mission permanente de la Syrie à l'ONU. A Londres, trois hommes ont été arrêtés après être montés sur un balcon de l'ambassade et quatre autres personnes ont été interpellées, et à Vienne, 11 opposants syriens avaient été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi après avoir pénétré dans l'ambassade.

La chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton a condamné "avec la plus grande fermeté" l'assassinat de Mechaal Tamo, de même que la Maison Blanche qui a appelé M. Assad à quitter le pouvoir "maintenant".

Pour la première fois, le président russe Dmitri Medvedev, dont le pays est un proche allié de Damas, a envisagé un départ de M. Assad s'il ne mène pas des réformes mais a réaffirmé son opposition à toute ingérence dictée par les Occidentaux.

Dans un nouveau signe de divisions de la communauté internationale sur la Syrie, les ministres vénézuelien et cubain des Affaires étrangères, Nicolas Maduro et Bruno Rodriguez, prendront dimanche la tête d'une mission régionale en Syrie pour soutenir M. Assad et repousser "toutes les formes d'interventionnisme" contre ce pays.
Parallèlement, quelque 90 représentants de l'opposition, dont des membres du CNS, sont réunis jusqu'à dimanche au nord de Stockholm. Burhan Ghalioun, figure historique de l'opposition et représentant provisoire du CNS, participe à la réunion, selon le Centre international Olof Palme.

Créé fin août à Istanbul, le CNS rassemble la majorité des courants de l'opposition, en particulier les LCC, les libéraux, les Frères musulmans et des partis kurdes et assyriens. Il cherche à rallier le soutien des pays arabes et à développer ses contacts avec les pays occidentaux.

Des opposants du CNS se trouvaient aussi au Caire mais leur réunion destinée à élire une direction a été reportée à une date indéterminée en raison de "problèmes techniques", selon l'un des membres de la coalition.

Ailleurs en Syrie, trois civils sont morts à Douma près de Damas, dont un par des tirs des troupes contre des funérailles, selon l'OSDH. Trois autres ont été tués à Hama (nord), un quatrième à Homs (centre) et un autre a succombé à ses blessures infligées en détention à Damir dans la région de Damas.

D'après l'ONU, la répression du mouvement de contestation du régime de M. Assad a fait plus de 2.900 morts depuis le 15 mars.
AFP